@apmonews 08/08/2022 (Nouakchott) Plusieurs centaines de pirogues de pêche artisanale sont à quai depuis plusieurs semaines à Nouakchott, rapporte Le360 Afrique.
Selon les informations, cette situation est causée par une forte hausse du coût des licences de pêche.
Ceci combinée à une baisse des prises et à une flambée des prix des carburants.
Iba Mar Diakhaté, secrétaire général de la Fédération mauritanienne des mareyeurs (FMM), parle d’une «situation difficile» pour la pêche côtière artisanale, du fait «de la surproduction et d’un manque de soutien de l’Etat, après l’annulation des exonérations» suivie de l’adoption d’une renouvelle réglementation comportant une hausse des taxes.
Il rappelle qu’«avant, il y’avait une licence unique pour la pêche des pélagiques et petits pélagiques, délivrée contre une redevance annuelle de 38.500 ouguiyas (près de 900 euros).
Maintenant, la licence a été éclatée. Pour avoir accès aux petits pélagiques, il faut payer 55.000 ouguiyas (1427 euro). Dans le même temps, un paiement de 65.500 ouguiyas (1699 euros) est exigé pour les grands pélagiques, soit un total annuel de 111.000 ouguiyas (2880 euros».
Le gouvernement est invité à un dialogue constructif avec les acteurs du secteur.
Avec plus de 700 kilomètres de côtes, la pêche représente une part importante de l’économie mauritanienne (plus de 12 % du PIB), selon une étude de la FAO.