@apmonews 10/08/2022(N’Djamena) Lundi 08 août 2022 à Doha, le gouvernement tchadien a signé un accord de paix avec une quarantaine de groupes rebelles.
Ceci, pour relancer un dialogue national le 20 août prochain à N’Djamena.
L’événement qualifié ‘’historique’’ est censé instaurer une paix durable qui remplacera les troubles et les conflits que le pays a connus depuis de trop longues années. Mais, tout porte à croire que, l’heure de l’unité nationale n’a pas encore sonné au Tchad.
Pour preuve, peu après la signature de l’accord de Doha au Qatar, un groupe rebelle a appelé à déloger la junte militaire au pouvoir à N’djamena.
Il s’agit du Conseil du commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), qui dans un communiqué rendu public, dit avoir regretté la ratification de ce traité de paix par certains groupes armés et le gouvernement tchadien.
Pour le CCMSR, le traité de Qatar est une « honte et un déshonneur » vis-à-vis des Tchadiens.
Raison pour laquelle il appelle « la diaspora et l’ensemble des mouvements ayant rejeté l’accord à faire naître l’espoir d’une alternance démocratique en délogeant la junte au pouvoir ».
Ce mouvement rebelle a, d’ailleurs, rassuré l’opinion nationale qu’il ne « ménagera aucun effort pour apporter son soutien sous toutes les formes à savoir; morale, physique et militaire pour faire triompher la justice et défendre l’intérêt général du peuple tchadien ».
Le message est clair, il y a toujours de l’électricité dans l’air à N’djamena.