@apmonews 21/09/2022
(Kinshasa/New York)
Mardi, lors de son discours aux Nations Unies, le président congolais, Félix Tshisekedi a accusé le Rwanda « d’agression directe ».
Il a en effet de nouveau reproché à l’armée rwandaise d’avoir soutenu le M23 dans l’abattage d’un hélicoptère de maintien de la paix de l’ONU en mars, qui a fait huit morts – six Pakistanais, un Russe et un Serbe.
« Malgré ma bonne volonté et la main tendue du peuple congolais pour la paix, certains de nos voisins n’ont rien trouvé de mieux à faire que de nous remercier par l’agression, et le soutien aux groupes armés terroristes qui ravagent l’Est de la République démocratique du Congo. C’est le cas actuellement du Rwanda.
L’implication du Rwanda et sa responsabilité dans la tragédie que vit mon pays et celle de mes compatriotes vivant dans les zones occupées par l’armée rwandaise et leurs alliés du M23 ne font plus aucun doute. » a déclaré le Président de la République démocratique du Congo.
Le groupe a précédemment nié l’accusation et les Nations unies ont évité de blâmer les rebelles, tout en exprimant leur inquiétude face à la résurgence du groupe.
Toutefois, en aout dernier à Kinshasa, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a également déclaré que des rapports « crédibles » faisaient état d’une implication rwandaise.
Le Rwanda a nié les accusations et a promis de défendre son territoire.