@pmonews 24/09/2022
Le général au pouvoir au Soudan, qui a organisé un coup d’État il y a près d’un an, a déclaré qu’il ne se présentera pas aux futures élections.
Mais, le soldat n’a donné aucune indication sur le moment où un vote pourrait avoir lieu pour qu’il abandonne le pouvoir.
Le général Abdel-Fattah Burhan s’est entretenu avec l’Associated Press en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, jeudi. Cette rencontre a eu lieu près d’un an après le coup d’État qui a bouleversé la brève transition vers la démocratie de cette nation africaine arabophone, après trois décennies de règne répressif d’Omar el-Bechir.
A la question de savoir s’il envisagerait de se présenter à de futures élections, le general Burhan a répondu : « Je ne pense pas ». Pressé davantage, il a dit : « Je n’ai pas le désir de me mettre en avant (comme candidat) et je ne veux pas non plus continuer dans ce travail. »
Le coup d’État de l’année dernière s’explique par les tensions qui s’étaient accumulées entre les partisans du régime militaire et ceux du régime civil, les deux parties étant frustrées par la détérioration des conditions économiques du pays.
Le Soudan est plongé dans la tourmente politique depuis plus de trois ans. Son économie vacille et, selon le Fonds monétaire international, l’inflation devrait atteindre le taux vertigineux de 245% cette année.
Depuis le coup d’État d’octobre dernier, les manifestants pro-démocratie ont défilé dans les rues pour exiger que les généraux remettent le pouvoir aux civils.