@pmonews 19/01/2024
(Ouagadougou) Ce qui était encore quelques jours des rumeurs, semble désormais se confirmer. D’après un communiqué du gouvernement rendu public jeudi 18 janvier 2024 en soirée, le porte-parole du Burkina Faso Jean-Emmanuel Ouédraogo évoque un réseau de plusieurs militaires en fonction, militaires radiés et des civils qui prévoyaient s’attaquer aux institutions de la République.
Et selon le communiqué c’est la date du 14 janvier qui était prévue pour semer le chaos. Des individus contactés dans différentes casernes militaires du Faso, devaient organiser une mutinerie servant de point de départ au processus de déstabilisation. Des organisations de la société civile prendraient alors le relais, créant un désordre propice à l’intervention d’un commando. Un commando venu de l’extérieur, afin « d’attenter à la vie de plusieurs autorités de la Transition et de semer le chaos » indique le communiqué.
Le porte-parole du gouvernement sans toutefois citer de noms, confirme que plusieurs militaires et civils impliqués dans ce projet ont été interpellés, et des enquêtes se poursuivent pour dégager d’éventuelles autres implications.
L’interpellation du lieutenant-colonel Evrard Somda, ex-chef d’état-major de la Gendarmerie nationale et Prosper Bassole, directeur de cabinet de l’homme d’affaires Mahamadou Bonkoungou, ainsi que plusieurs militaires aurait-il un lien avec ce projet de déstabilisation déjoué ? L’opinion s’interroge.
Richard AZIAGUE