L’aventure s’arrête ici pour le quotidien Liberté. l’information est donnée par le patron de la boîte. Issad Rebrab évoque des raisons économiques et le manque de rentabilité.
Alors qu’il devait fêter son trentième anniversaire en juin prochain, le journal Liberté ferme plutôt ses portes dans une semaine.
Une fermeture que ne digère par le rédacteur en chef Hacen Ouali. « C’est incompréhensible, c’est désespérant. C’est 30 ans de combat, de lutte, de libertés effacés en une seconde », déplore-t-il. La raison économique évoquée, ne convainc pas. Il n’y a pas de difficulté financière. Le journal n’est pas riche, mais il n’est pas dans une situation de faillite », assure Hacen Ouali.
Mais selon des indiscrétions, le propriétaire Issad Rebrab s’apprêterait à prendre sa retraite, et pour Karim Benamar, journaliste à Liberté. « Il a 78 ans, il est fatigué. Il semblerait que l’homme d’affaires veuille mettre de l’ordre dans ses affaires avant de les léguer à ses fils », confie-t-il.
S’il faille parler de raison politique, il est à rappeler que, régulièrement inquiété par le pouvoir, l’homme le plus fortuné d’Algérie a déjà fait la prison en 2019 pour infraction financière.
Raison pour laquelle Selon d’autres journalistes de la rédaction, il chercherait à se faire discret en se débarrassant de son quotidien, un peu trop critique à l’égard du gouvernement.
Il est important de rappeler que le journal Liberté est fondé en 1992 au début de la guerre civile, Liberté a depuis toujours défendu une ligne éditoriale critique à l’égard du pouvoir politique.
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