@pmonews 26/01/2024
(Ouagadougou) Des frappes militaires présentées par le gouvernement de transition comme ciblant des combattants jihadistes ont causé la mort d’au moins soixante civils, c’est ce qui ressort d’un rapport publié hier jeudi 25 Janvier 2024 par présentées l’ONG Human Rights Watch (HRW).
Ces assassinats sont intervenus entre août et novembre 2023, où trois attaques aériennes sur Bouro, Bidi et Boulkessi, au nord du Burkina Faso ont été perpétré sur des marchés ou lors d’une cérémonie funéraire. Et selon les témoignages recueillis par l’ONG Human Rights Watch, les victimes n’étaient nullement des terroristes.
Selon la chercheuse IIaria Allegrozzi auteur du rapport, ‘’Il est extrêmement important d’attirer l’attention sur ces conflits en demandant aux partenaires internationaux du Burkina Faso de dénoncer une telle situation, de dénoncer les exactions commises par les forces de sécurité. Il y a une responsabilité pour les gouvernements qui ont une coopération militaire avec le Burkina Faso’’.
Notons que ce n’est pas la première que le pays fait face à ce genre d’accusation.
Richard AZIAGUE