@apmonews 04/05/2022
(New-York)
Quelques jours après le passage du Secrétaire Général des Nations unies dans les pays belligérants, la guerre s’intensifie encore plus en Ukraine. La rencontre d’Antonio Guterres avec le président de la Fédération de Russie puis son déplacement sur les champs de bataille en Ukraine ne semblent impacter le cours de ce conflit armé.
Au 70ème jour du début de cette guerre, les événements affichent de plus en plus l’échec de l’ONU. Les démarches diplomatiques entreprises par le Secrétaire Général de l’institution sont vouées à l’échec.
Antonio Guterres n’est pas entendu. Ce mardi quelques jours seulement après sa rencontre avec les dirigeants des deux pays, rien n’a été obtenu. Au contraire ses déclarations en Ukraine sont plutôt mal accueillies en Russie.
La Russie qui justement vient de lancer une offensive de grande envergure sur l’usine Azovstal, la dernière poche de résistance à Marioupol. Cette offensive qu’Antonio Guterres voulait à tout prix éviter lors de sa visite au Kremlin.Un nouvel échec pour le patron de l’ONU qui n’a pas pu éviter cette guerre qui planait sur l’Europe depuis des mois avant son déclenchement en février dernier.
Conscient de son échec, il s’est contenté à appeler la Russie à coopérer avec la cour pénale internationale pour faire la lumière sur de présumés crimes perpétrés à Boucha or la Russie n’est pas membre de la CPI. Une déclaration qui ne peut être bien accueillie par les autorités russes.En effet, bien qu’étant signataire du Traité de Rome, la Russie depuis 2001, n’a jamais ratifié ce traité.
Et en 2016, Vladmir Poutine a même retiré la signature de son pays de ce Traité. Par conséquent, la Russie n’est donc pas liée à cette cour de justice non crédible, non seulement devant le Kremlin mais aussi aux yeux des autorités américaines qui avaient déjà lourdement sanctionné des responsables de cette cour.Antonio Guterres n’arrive pas à obtenir ni un cessez-le-feu ni une trêve auprès de la Russie qui continue son offensive.
L’Ukraine de son côté continue d’obtenir les aides militaires qui affluent des pays de l’OTAN. La résolution de ce conflit serait loin de provenir de l’institution d’Antonio Guterres tant que l’approche reste inchangée.