Participant à 8% au budget de l’Etat et à 6% au PIB guinéen, le bauxite sera bientôt traités et transformé par des industries guinéennes. Et pour se faire, six (6) compagnies ont répondu à l’invitation du président de la transition Mamadi Doumbouya pour une rencontre.
Mais la technique d’approche pose problème. Puisque pour Thierno Madiou Barry, le PDG de Kebo Energy, qui est dans le développement du bauxite, la décision revient aux promoteurs. « Ce sont les promoteurs qui programment pour une industrie. Ce n’est pas parce qu’un chef de l’État veut une industrie qu’on peut faire une industrie », estime-t-il.
De son côté, le président de la transition se dit « conscient de la complexité d’un projet de construction de raffineries », mais c’est « non négociable », insiste-t-il. Mamadi Doumbouya met en garde : tout retard « se traduira par des pénalités ».
Selon l’economiste et spécialiste Mamadou Touré, le président de la transition dénonce une « inégalité » dans les relations entre Conakry et les sociétés minières. Un « jeu de dupes » auquel il veut mettre fin.
Les compagnies ont jusqu’au au 31 Mai pour présenter un calendrier précis.
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