Ce déploiement fait donc suite au coup de force manqué du 1e février dernier, contre le président Umaro Embalo et qui a fait onze morts. Un coup d’État de plus dans la région, après ceux du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso.
Le béninois Francis Behanzin, commissaire en charge des affaires politiques, de la paix et de la sécurité de la Cédéao va remettre le drapeau de l’institution au commandant de la force, un officier nigérian. Ensuite, il présentera l’État-major de ce commandement au Président Embalo. Un état-major composé de 18 hauts gradés. D’après les informations, le mandat de force de stabilisation est d’un an, renouvelable.
Cette force aura pour mission, de protéger les institutions et leurs chefs.
La Force d’appui possède également une composante civile : il s’agit d’un représentant résident de la Cédéao, appuyé par deux experts.