@apmonews 07/08/2022
(Bamako)
Les autorités maliennes se sont accordées avec des groupes armés, signataires d’un accord pour la paix dans le nord du pays, pour l’intégration de 26.000 ex-rebelles dans l’armée malienne.
L’information est confirmée ce vendredi par un communiqué du gouvernement de transition. Signé en 2015 par le gouvernement malien et des groupes d’ex-rebelles du nord du pays à dominante touareg, cet accord de paix dit d’Alger prévoit un processus de cantonnement des combattants des mouvements signataires en vue de leur intégration à la fonction publique, y compris au sein de forces armées, ou de leur “désarmement, démobilisation et réinsertion” (DDR) dans la vie civile. « Cette intégration doit aboutir à une armée nationale restructurée, plus représentative des populations du Nord en particulier.
Cette armée doit ensuite se redéployer progressivement dans les principales villes du Nord sous la forme de bataillons mixtes composés à ratio égal des forces armées maliennes, des combattants de l’ex-rébellion et des groupes armés pro-gouvernement », informe le communiqué.
Selon les informations, cette intégration doit se faire “en deux tranches de 13.000 (ex-combattants) dont la première est répartie selon le quota ayant fait l’objet d’un consensus entre les deux parties”, dit ce communiqué sans plus de détail, notamment sur la date du début de l’opération.
La seconde tranche va s’étaler “sur une période de deux ans, notamment 2023-2024”, selon la même source.