@apmnews 05/06/2022
(Niamey)
Philosophe en politique et morale, logique et épistémologie, ancien syndicaliste des travailleurs, précédemment ministre en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation, ou encore des affaires étrangères, l’homme dont l’engagement pour la réussite est une obsession et le franc parler fait des émules, n’en pouvait plus trop donner pour prendre la charge de la destinée du Niger, expérience politique oblige.
Mohamed Bazoum est une pièce centrale de la politique du Niger, porté à la tête du pays le 2 avril 2021. Depuis il a décidé de changer ce pays très riche en Uranium mais en proie à des poussées djihadistes au nom de son peuple qui l’a élu.
12 mois après, que s’est-il passé ? Nous sommes descendus dans les secrets des reformes dans ce pays de soleil de plomb, de caravanes de chameaux et d’une population de commerçants.
Aéroport International Gnassingbé Eyadéma de Lomé, petites tractations sur la situation de pass vaccinal ou de test PCR, histoire de se mettre à jour, au départ comme à l’arrivée. La COVID-19 n’a pas fini de faire sa loi.
Après deux heures de vol, nous foulons le tarmac de l’Aéroport International Hamani Diori du Niger.
La température qui ne faisait pas cadeau autour de 18h heure locale nous accueille avec le message zélé adressé au arrivants : »I Love Niamey. » Niamey accueille les journalistes de la sous-région et d’ailleurs pour évaluer le Président Bazoum.
Un an après, le monde a-t-il changé au Niger avec le rythme des défis liés aux terroristes ? Beaucoup veulent en savoir sur le bilan social, économique, sécuritaire, diplomatique mais aussi politique du natif de la région de Diffa.
Regards croisés des journalistes venus de la Guinée, du Burkina Faso, du Sénégal, du Bénin, ou encore du Togo sur le nouveau visage du Niger avec au menu, des rencontres et échanges avec les plus hautes autorités du pays, ( ministres, députés et cadres de la nation).
Le Président lui-même, Mohamed Bazoum est annoncé pour échanger avec les journalistes sur les questions de l’heure, celles qui font l’actualité du pays.
Une rencontre avec la cellule de communication a dressé le tableau de l’agenda dans la capitale nigérienne.
Déjà, de l’aéroport à l’hôtel, on constate une forte présence militaire dans la capitale. Ce n’est pas étonnant, cela fait partie d’une mission prioritaire du président Bazoum, celle de relever le défi sécuritaire d’un Etat englué dans les attaques terroristes de tous horizons.
Richard AZIAGUE, envoyé spécial à Niamey