@apmonews 03/11/2021
Des journalistes et des médias ont fait l’objet de 110 cas d’attaques au cours de cette année. C’est le bilan qu’a dressé mardi, l’ONG Journaliste en Danger (JED) à l’occasion de la Journée Internationale de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes.
Ce bilan révèle essentiellement des cas d’assassinats, des menaces, des atteintes à la sécurité physique des journalistes. Ces atteintes à la liberté de la presse sont plus récurrentes dans l’Est du pays et dans la capitale Kinshasa.
« La possibilité de pouvoir mettre sur pied un mécanisme national de prévention et protection des journalistes, propose le responsable de JED. Cela va nous servir d’abord pour alerter, mais aussi de lutter contre la culture de l’impunité, où on voit qui sont les responsables de ces attaques contre les journalistes. Ce sont des personnes identifiables. » s’est alarmé Tshivis Tshivuadi, secrétaire général de l’ONG.
L’ONG s’est inquiétée du manque de mesures fortes des autorités du pays en matière de la protection des journalistes. L’inquiétude est encore plus grande à l’approche de l’élection présidentielle. Une période où les intimidations, les menaces et agressions des professionnels des médias s’accentuent.
Présente à cette commémoration, la ministre congolaise de la Culture, Arts et Patrimoine Catherine Katungu Furaha a réitéré l’engagement du gouvernement en faveur de la liberté de presse et surtout l’urgente nécessité de prendre des mesures pour mettre à cette impunité.